Équipe
« Mon parcours professionnel peut-être divisé en quatre périodes principales :
Jeune ingénieur développement mécanique. J’ai commencé par travailler en prestation de service pour divers bureaux d’études avant d’intégrer le groupe SAFRAN, à Paris, où j’ai très rapidement évolué vers un poste de chef de projet.
Chez SAFRAN, la moitié de ma carrière s’est déroulée dans le développement de projets à base de biométrie pour différentes applications nécessitant de la sécurité telles que le contrôle des frontières ou le contrôle d’opérations bancaires. La 2nde partie de mon expérience fut de travailler dans le contrôle automatique de vitesse. Et oui, les radars ! J’étais responsable de l’activité de production et du maintien en condition opérationnelle (MCO) des 1200 radars répartis sur le territoire.
En 2010, j’ai pris la décision de revenir à Brest pour des raisons familiales. J’ai d’abord intégré une PME comme directeur technique avant de suivre, en 2012, le mastère spécialisé EMR de l’ENSTA Bretagne pour me rapprocher du secteur maritime.
En 2013, mon mastère en poche, j’ai rejoint l’activité EMR de DCNS en tant que directeur de projet dans l’éolien flottant. Fonction que j’ai conservée jusqu’en 2021, au moment de la cessation des activités EMR par Naval Group. A ce moment j’ai pris la fonction de directeur d’un programme de MCO dont le client était le Service Soutien de la Flotte (SSF) durant un peu plus de 3 ans jusqu’à ma prise de fonction au CINav.
L’opportunité de rejoindre une équipe resserrée et de découvrir de nouvelles missions dans le domaine de l’attractivité et de la formation. C’est stimulant d’être confronté à de nouveaux défis avec l’ambition d’élargir son champ de compétences.
Puis la singularité de FORTEIM, je n’ai jamais piloté ce type de projet. C’est un projet central pour les activités du CINav qui nécessite la participation de nombreux partenaires d’horizons différents.
L’objectif de ce projet est noble car il vise à mettre à disposition du plus grand nombre, un savoir destiné à informer, acculturer sur les sujets importants de la nécessaire transition écoénergétique. C’est d’autant plus important dans une société ou la désinformation ne cesse de s’étendre.
Organiser, prioriser, coordonner, cadrer, piloter les actions et fédérer les partenaires.
Ne connaissant rien à l’ingénierie pédagogique et aux plateformes d’apprentissage numérique, j’ai lu de nombreux articles et je me suis auto-formé autant qu’il est possible de le faire via internet et au contact des partenaires. Mon plus grand défi est d’avoir réussi, je crois, à me faire accepter et respecter des partenaires.
FORTEIM vise à acculturer et former le plus grand nombre aux enjeux de la nécessaire transition écoénergétique appliquée aux industries de la mer.
C’est la mise à disposition au plus grand nombre, d’un référentiel de connaissances destiné à susciter des vocations, ouvrir des perspectives de formation ou de reconversion ou encore à développer l’esprit critique.
Les trois années du projet sont jalonnées d’étapes importantes.
A court terme, en avril, nous allons débuter la conception pédagogique des quatre premiers modules d’acculturation pour qu’ils soient disponibles avant la fin de l’année. Nous débutons les consultations concernant la plateforme numérique d’apprentissage avec l’objectif de choisir la solution technique fin avril. Le démarrage de la conception pédagogique de deux jeux d’apprentissage est également prévu en avril.
Si les objectifs de FORTEIM sont atteints, ce sera un outil majeur d’acculturation et de sensibilisation pour les industries de la mer. Avec FORTEIM et CINav, les industries de la mer auront à disposition un outil qui leur permettra de capter les talents de demain et de former / mettre à niveaux leurs employés sur les sujets de la transition écoénergétique.
Enfin, de par l’évolutivité, l’adaptabilité de la future plateforme, d’autres perspectives restent ouvertes… »
